L'HOMME qu'est il ?

Qu'est l'HOMME ?

N'est il pas assez pour qu'on puisse l'asservir à des fins animales ?

N'est-il que corvéable à merci ? Ne mérite-t-il pas quelques égards ?  N'est -il pas digne d'être considéré ?  N'est il pas ce MONUMENT de la création  tout à fait incomparable, si haut placé dans celle-ci qu'il peut la gouverner, l'aservir, la modeler, la faire vivre ?  mais non pas la détruire.  Les animaux eux mêmes lui font révérence.

Alors pourquoi l'esclavage ?   ce rabaissement  à l'état d'animal sans réflexion, sans volonté, sans liberté, ces trois piliers qui font que l'HOMME est HOMME.

Le texte ci-dessous dira combien d'anciennes sociétés ont compris tout l'odieux de l'esclavage en l'abolissant dans leur sphère; que n'ont-elles pu l'étendre à la planète.

 

De Patrick Martins

 


-  Si le Danemark a été le premier pays à abolir totalement l’esclavage dès 1792, la France affranchissait par décret royal tous les esclaves qui posaient le pied sur son sol dès 1315, avant de voter une première loi d’abolition en 1794 ;



-  Les abolitionnistes les plus actifs ont été deux Français : Léger-Félicité Sonthonax et Victor Schœlcher, ce dernier ayant consacré l’essentiel de sa vie à libérer les aïeux de monsieur Tin ;


 
- L’esclavage, dont certains voudraient commémorer l’abolition chaque matin, et pour lequel ils voudraient que nous nous repentions à jamais, est aujourd’hui encore une scandaleuse réalité en Afrique – notamment en Mauritanie –, mais aussi dans les pays arabes, où l’emploi de certains immigrés s’apparente à de l’esclavage moderne. Ce valeureux Louis-Georges ferait preuve de bien du panache s’il s’en préoccupait. Mais il est vrai que cela risquerait d’être moins confortable.

Sans jamais se lasser de cracher sur la moquette du salon de leur hôte, toute honte bue, nombre d’associations « communautaires » pullulent dans notre pays : MRAP, LICRA, CRIF, UOIF, LDH, CRAN, etc. Toutes prétendent lutter contre le racisme et les discriminations. Bravo ! Mais il est permis de douter de leur efficacité. L’objectif de ces officines gavées de subventions semble être plutôt d’affaiblir notre République par la culpabilisation.
 




 

Commémorer la fin de l’esclavage ? Quelle rigolade !

Le 9 mai 2014

Franck Briffaut, le maire de Villers-Cotterêts, « refuse d’organiser des commémorations de l’abolition de l’esclavage dans sa ville ».

Les “républicains” patentés, soutenus par la presse de référence, sont grimpés au mât dès le lendemain des municipales pour y surveiller, telle la vigie guettant la terre, les dérapages des nouveaux maires Front national. C’est ainsi que Libération est sorti de son coma dépassé pour épingler Franck Briffaut, le maire de Villers-Cotterêts, qui « refuse d’organiser des commémorations de l’abolition de l’esclavage dans sa ville ».

Le maire récalcitrant « a annoncé qu’il ne ferait rien cette année, dénonçant “une autoculpabilisation permanente” ».

Furieuses, les « associations d’outre-mer (CM98 et CREFOM) et de lutte contre le racisme (LDH, MRAP, SOS Racisme) » ont pondu un communiqué où elles dénoncent des propos « dangereux » et « antirépublicains ». Comme le loup du conte qui cache ses grandes dents sous un bonnet de dentelle, les mots du maire « portent en eux le germe de la division » : « Aujourd’hui, l’on s’attaque aux commémorations de l’esclavage, demain à celles de la Shoah. Après-demain, ceux qui en sont les acteurs seront traités d’étrangers et d’anti-Français », dit le communiqué. Et d’en appeler au gouvernement pour qu’il oblige Franck Briffaut à mettre le genou à terre et se couvrir la tête de cendres.

Oui, mais voilà, le gouvernement a le nez ailleurs. Quelque part entre le Nigeria, le Mali et la Mauritanie. Sur une affaire d’esclavage, justement, et ça n’est pas en fouettant Marine le Pen qu’il va pouvoir la régler.

Monsieur Hollande a bombé le torse, haussé la voix et raidi encore ses petits bras sur la couture du pantalon : la France, a-t-il dit, « fera tout pour aider le Nigeria à retrouver les jeunes filles enlevées mi-avril dans le nord-est du pays ». On va même leur envoyer « une équipe spécialisée ». Spécialisée dans quoi, au fait ? Dans la négociation de marchandises humaines ?

Parce que leurs ravisseurs – les abrutis de la secte Boko Haram et leur chef – n’ont pas fait mystère de leurs intentions : on a tous vu ce crétin enturbanné ricanant sous sa barbe crasseuse déclarer qu’il veut « les vendre sur le marché au nom d’Allah ». Aux environs de 10 euros la pièce.

Mausi Segun, responsable de l’antenne nigériane de Human Rights Watch, déclarait jeudi à France Info : « Il y a des gens qui font du trafic au Nigeria mais ils ne prennent qu’une personne à la fois et il ne s’agit pas de vente. Les victimes font le voyage avec eux vers les pays occidentaux en imaginant trouver un travail avant d’être forcées à se prostituer. Mais il n’y a pas, à proprement parler, de marché d’esclave au Nigeria. » Ben non, on évolue là-bas aussi. Fini le temps des filles à poil dont on regarde les dents comme aux chevaux. On négocie sur Internet, c’est plus discret. Et on les refile aux diplomates qui les rangent ici avec les serpillières : au fond du placard à balais.

L’Agence nationale pour la prohibition du trafic de personnes (NAPTIP) a tout de même recensé 407 cas de trafic d’êtres humains l’an dernier au Nigeria, dont 23,6 % sur des affaires d’exploitation sexuelle à l’étranger.

Mais que les tenants de la tradition se rassurent, le marché à l’ancienne existe bel et bien chez les voisins. Si l’on s’en tient aux statistiques – sans doute difficiles à établir dans ce domaine –, on recense dans le monde 162 pays pratiquant ouvertement l’esclavage. En tête arrive la Mauritanie avec 140.000 à 160.000 personnes vendues l’an passé.

C’est le directeur du NAPTIP, Arinze Orakwue, qui le dit : concernant la vente des jeunes lycéennes, « nous regardons vers le Tchad, le nord du Cameroun ou le Niger. Mais nous regardons surtout vers le Mali et la Mauritanie. Le nord du Mali est toujours sous l’influence d’Al-Qaïda et pourrait acheter ces filles. De son côté, la Mauritanie est réputée pour son marché d’esclaves et on sait qu’elle pratique encore aujourd’hui l’esclavage moderne. »

En France, on regarde du côté du Front national. C’est plus commode.

Date de dernière mise à jour : 2021-07-05 10:14:40